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L’inclusion, le premier outil du formateur

« L’inclusion en tant que concept dans les relations interpersonnelles, désigne les liens entre les personnes : le désir de recevoir de l’attention, d’interagir, d’appartenir, d’être unique. Etre unique implique que vous êtes suffisamment intéressé par ma personne pour découvrir qui je suis. Dans l’évaluation initiale d’une relation, je me présente à vous, pour découvrir quelle part de moi-même vous intéressera. Si je ne suis pas sûr que vous faites attention à ce que je dis, je peux être silencieux et me renfermer. L’inclusion ne nécessite pas une forte implication émotionnelle avec les individus. Ma précoccupation d’être inclus concerne la prééminence plutôt que la domination. Puisque l’inclusion est essentielle dans le processus de formation de groupe, elle est habituellement le premier enjeu interpersonnel dans la vie du groupe. Ma première décision concerne le fait que je veuille ou non faire partie du groupe, que je veuille être au-dedans ou au déhors.. » explique Will Schutz dans son livre l’Elément Humain.

L’inclusion est l’étape essentielle d’une formation. C’est le socle de la vie du groupe. Le formateur choisit le niveau nécessaire d’inclusion en fonction du temps imparti et du niveau de profondeur nécessaire pour la poursuite de la formation.

Une formation technique ne nécessitera moins d’inclusion qu’une formation de développement personnel. Encore que la capacité de compréhension et donc d’apprentissage pourra mieux se faire dans un climat de sécurité et de reconnaissance que permet l’inclusion.

Il en est de même en coaching. Il s’agit de créer le niveau d’alliance qui permettra le travail nécessaire.

Créer une inclusion c’est créer les conditions pour que l’autre se sente reconnu, vivant pleinement, avec son potentiel, ses désirs et ses limites. C’est lui laisser la place pour être là, à côté, dans son mouvement de vie.

Reste à faire preuve d’imagination pour créer la bonne inclusion. Peut-être celle que vous aimeriez vivre. Oui, prendre le temps de vivre une inclusion dans les relations professionnelles, c’est prendre aussi le temps de s’accueillir. Accueillir notre connaissance, nos talents, notre créativité, notre être. C’est peut-être la meilleure préparation que nous pouvons faire avant tout travail.

L’alliance des princes

L’alliance des princes est un concept développé par Vincent Lehnardt en coaching. Il permet de placer la relation de coaching, de formation ou tout simplement professionnel à un niveau qui permet de faire émerger le prince en chacun.

« Au début est le « Prince », ou la « Princesse ». Sur son berceau, les fées se penchent. Qu’est ce qui nous enchante derrière le symbole du « Prince » ou de la « Princesse » ? Est-ce le subtil mélange de beauté, de noblesse et de jeunesse qui les caractérise ? Je crois pour ma part que c’est plutôt qu’il s’agit d’un « être en devenir », ce qui en chacun de nous est promesse, espérance de réalisation. Comme si tout était possible… Car le Prince est appelé à devenir roi et la princesse appelée à devenir reine. Le Prince et la Princesse n’ont pas d’histoire. Ils vivent dans l’ici et maintenant avec des émotions, des pensées, des sentiments. Ils sont une boule d’énergie vivante, physiologique, psychologique et spirituelle. Ils ne sont ni bons ni mauvais. Ils sont c’est tout », décrit François Délivré.

L’enseignant, le coach ou le manager va chercher dans la relation à permettre au stagiaire, au coaché ou aux membres de son équipes à faire émerger ce « Prince » ou cette « Princesse ». Pas celui ou celle du berceau bien-sûr. Mais celui ou celle qui est toujours là, dans l’ici et le maintenant, dans ce que chacun est.

Cela passe parfois par oublier le crapaud possible pour poser tout simplement un regard positif sur l’autre, lui donner confiance. Cela pourra lui permettre d’aller plus loin, plus en profondeur. Cela pourra aussi l’aider à retrouver du sens dans ce qu’il entreprend.

Dans les contes les Princes voient loin, ils se mettent en route pour trouver leur Princesse dans des contrées lointaines, ils dépassent des difficultés pour trouver leur bonheur dans un quotidien simple et possible.

Sachons permettre à chacun d’être le Prince qui est en route, qui voit loin et fait chaque jour un pas vers ce quotidien doux et serein. Sachons pour cela déjà être le Prince et la Princesse qui est en nous.

L’implicite dans l’enseignement

La carte n’est pas le territoire, ou le système d’attente dans l’acte d’enseigner

Cet article introduit la problématique de l’implicite dans l’acte d’enseignement. La question est de pouvoir déterminer comment capter l’attention des élèves, au-delà de l’intérêt que peut porter l’objet enseigné. C’est pourquoi, si le contenu de l’objet enseigné est explicité, l’implicite a-t-il certainement un rôle.

Quand une personne s’adresse à une autre, elle exprime quelque chose d’elle-même. Son système de pensée[i] provient de son  passé, et se construit au fur et à mesure que le présent se déroule. Quand elle s’exprime, il y a bien un acte qui va de l’in-térieur d’elle-même vers l’ex-térieur d’elle-même. Elle montre ainsi une partie de son territoire, mais pas tout (la carte).  L’autre, celui à qui la première personne s’adresse, a lui aussi un passé dans lequel son système de pensée s’est construit, et un présent qui, au fur et à mesure qu’il se déroule dans le temps, le modifie. Nous avons donc deux vies, deux systèmes de pensées, et deux présents qui se rencontrent ou non, à un moment donné. Dans notre propos, ces deux entités sont l’enseignant et l’enseigné (l’élève). Ils se rencontrent  au moment de l’acte d’enseignement. Nous ne nous attacherons pas ici au contenu du cours (à savoir les mathématiques, la musique, le français) mais au processus de communication qu’il peut y avoir entre deux personnes (l’enseignant et l’enseigné) à partir de leur système de pensée.

Le système de pensée induit une attente. Chaque personne qui communique avec une autre a, de fait, une attente qui est spécifique à sa position dans la relation sociale qu’elle a par rapport à l’autre. Mais aussi dans l’expression de sentiments de satisfaction ou de déception que l’une génère chez l’autre. Prenons un exemple de la vie quotidienne. On a organisé pour vous une soirée surprise, vous accueillez vos amis au fur et à mesure qu’ils arrivent, mais vous en attendez un spécialement. A chaque coup de sonnette à votre porte vous espérez que c’est lui, mais c’est quelqu’un d’autre qui se présente et  que vous appréciez aussi par ailleurs. Vous êtes donc déçu(e) . Le phénomène se produit à chaque fois.  L’ami en question ne vient pas. En fin de soirée, vous n’avez pas profité du plaisir qu’auraient pu vous apporter les autres amis présents. Votre attente a donc créé chez vous une frustration et une déception.

Dans le cas de l’enseignement, il y a l’attente du professeur et l’attente de l’élève. Ces attentes sont de natures différentes si elles concernent les connaissances supposées acquises ou bien  les relations inter personnelles. Il est  donc nécessaire de savoir distinguer d’une part, d’où provient cette attente, et d’autre part, ce qu’elle génère chez l’enseignant ou chez l’apprenant.

Dans le domaine des connaissances, l’explicitation de l’attente[ii] du professeur peut se faire par le langage verbal. L’élève (ou l’étudiant) n’a pas toujours le vocabulaire adapté et de son côté il estime que le professeur est expert en la matière, qu’il lui apportera des connaissances suffisantes en terme de contenu pour comprendre. Sachant cela, il est donc important que l’enseignant soit clair dans son propos, et qu’il identifie lui aussi ce que l’élève (ou l’étudiant) souhaite. Cela peut se faire de façon explicite et verbal.

Les relations interpersonnelles interviennent alors, notamment dans la communication non verbale[iii]. La communication non verbale, peut être décrite à partir des expressions du visage, de la posture du corps. La communication para-verbale correspond aux intonations de voix. La plupart du temps, elles se complètent mais il arrive qu’elles soient en opposition avec le contenu de l’information verbale (les phrases, les mots employés). Pour illustrer ce propos, il suffit de regarder une vidéo sans le son, ou bien de se souvenir des réactions de certains quand ils interceptent un regard et l’interprètent. Il est donc important d’y être attentif quand on s’adresse à autrui, surtout à des jeunes.

Là aussi l’attente des uns et des autres peut être différente, et ainsi la perception que chacun a des actes de l’autre est différente. Il conviendrait donc d’être attentif à ces comportements qui peuvent faire référence à un système de codes social. Par exemple dans notre société occidentale regarder dans les yeux montre que l’on ne ment pas, dans une autre société, il montre que l’on n’a pas de respect vis-à-vis de son interlocuteur quand il est plus âgé.

Sans aller plus loin, nous avons « balayé » des sujets qui visent à observer notre propre pratique. A savoir le système d’attente et un mode de communication qui l’alimente. Les articles à venir seront dans la même lignée et approfondiront dans un premier temps la communication non verbale en l’illustrant.


[i] Fleck, L. (1934 / 2005). Genèse et développement d’un fait scientifique. Paris : Les Belles lettres.

[ii] Brousseau, G. (1998). Théorie des situations didactiques. Grenoble : La Pensée sauvage.

[iii] Winkin, Y. (2000). La nouvelle communication. Paris : Seuil.

L’énaction ou la transformation apprenante

Comment la connaissance d’un champ de coquelicots nous transforme-t-elle ?

Une cellule à l’approche d’un corps sucré secrète des hormones et se transforme. Elle va absorber le sucre et faire dimininuer la concentration sucrée progressivement. Ainsi le milieu la transforme et elle transforme le milieu. Il y a action de la cellule vers la zone sucrée et sensation du sucre sur la cellule.

« La perception est une action guidée par la perception » et « les structures cognitives émergent de shèmes sensori-moteurs qui permettent à l’action d’être guidée par la perception », explique F. Varela, neurobiologiste chilien. Il y a ainsi interaction entre la perception et l’action. C’est le principe de l’énaction développé par ce chercheur.

Il en est de même de la connaissance, la connaissance nous transforme et nous transformons le monde qui nous entoure et qui constitue la connaissance.

Prenons l’exemple d’un champ de coquelicots que nous contemplons. Nous pouvons les voir comme des simples taches rouges ce qui nous donnera envie d’en faire une peinture impressionniste à l’image de Monet. Nous pouvons aussi les voir comme des potentiels graines à ramasser et à planter dans notre jardin. Nous pouvons aussi les voir comme une beauté éphémère qui nous ravit. Quel que soit l’action que nous ferons suite à l’observation de ce champ, elle sera fonction de ce que nous avons vu. Et si nous apprenons davantage sur les coquelicots, l’impact en sera supérieur.

« La connaissance est une interprétation permanente qui émerge de nos capacités de compréhension », poursuit F. Varela. Notre champ de coquelicots sera pour certains une inspiration pour une peinture, pour d’autres un lieu d’expérimentation de reproduction de plantes, ou encore une beauté reposante… « La connaissance ne prééxiste pas en un seul lieu ou une forme singulière, elle est à chaque fois énactée. A mesure que les actions changent, la perception du monde fait de même. Vivre en ce que vivre est le plus originaire, c’est déjà comprendre son monde et, au fond, se le donner. Et s’il n’y a de vivre que dans l’agir, alors le vivre et l’action sont déjà dans le monde et donc la perception », explique-t-il.

La mise en mouvement d’actions qui transforment la perception et le monde est l’objectif que des formations peuvent chercher à atteindre. Quel est l’objectif de la formation que j’anime ? Faire changer le regard des stagiaires sur leur pratique pour qu’ils agissent autrement dans leur écosystème ? Comment je mène ces actions ? Est-ce que je cherche aussi à changer mon regard pour accompagner le changement de regard ?

De belles perspectives de travail avec la beauté et l’humilité d’un champ de coquelicots.

La pédagogie blanche

Blanc comme un champ de neige, blanc comme une feuille à écrire, blanc comme une toile à peindre. Le blanc, c’est à transformer, à inventer, à moduler…. Noir comme un tableau, noir comme une feuille raturée, noir comme la fermeture. Noir et blanc, deux expressions, deux façons de vivre, deux façons d’enseigner, deux pédagogies.

Une pédagogie attitude

La pédagogie blanche est une méthode permettant le développement des savoirs et la construction des identités de jeunes, stagiaires, salariés en formation. Elle est menée à partir des ressources propres des apprenants, dans le respect de leur écosystème en les accompagnant vers leur autonomie et le développement de leur propre représentation. Elle utilise les travaux menés en pédagogie, psychologie, neurosciences, développement personnel.

Du noir au blanc

Alice Miller a denoncé la pédagogie noire dans son livre « C’est pour ton bien ». Elle explique comment parents et tuteurs issus de certaines écoles du XVII et XIXième siècle ont généré chez les enfants de la dureté voire de la violence en utilisant des méthodes représsives coupant les enfants de l’expression de leur créativité et de leur émotion. Et pourtant « C’est pour ton bien », disaient les éducateurs de l’époque. Depuis les psychologues humanistes ont apporté des outils qui permettent de passer du noir au blanc.

Vincent Lenhardt  a développé une pédagogie blanche dans les écoles de coaching Coach and Team qu’il a crées à partir des années 80 en France. Des coachs et formateurs l’ont intégrée dans certaines actions de formation. Les consultants d’Ozétudes développent des modalités de déploiement pour et avec la pédagogie blanche.

Objectif identité

L’objectif à atteindre est le développement de l’identité des apprenants. Une identité ancrée qui permet aussi de grandir en autonomie. Claude Dubar montre l’importance des autres pour grandir en identité. La pédagogie blanche utilise le groupe pour faire émerger les identités. Groupe qui permet de créer des espaces d’individualité et non d’individualisation.

 Engagement et sens

La pédagogie blanche propose un espace à l’apprenant pour s’engager librement dans l’apprentissage. Mais comment créer cette liberté dans des classes obligées. Paolo Freire a expérimenté au Brésil une conscientisation du besoin qui crée cet espace. Carl Rogers dans son livre « Liberté pour apprendre » analyse plusieurs innovations pour créer cette liberté et l’engagement nécessaire dans l’apprentissage. La pédagogie blanche s’inscrit dans ces initiatives et place ainsi l’apprenant en responsabilité, en adulte. C’est donc une andragogie blanche.

 Le formateur guide ou coach

L’apprenant – jeune, étudiant ou adulte – a déjà des éléments de connaissance, il a développé un certain savoir-faire sur le sujet et a les capacités personnelles pour acquérir les connaissances supplémentaires. L’enseignant est celui qui révèle. Il aide à ordonner et conceptualiser. Il accompagne les applications et le déploiement tant d’un point de vue individuel que collectif. Le formateur qui utilise la pédagogie blanche travaille ainsi comme un coach. Il transmet son expertise en parrallèle, au fur et à mesure de l’avancement de l’apprenant. Le processus devient aussi important que le contenu. Accompagner et enseigner, telle est ainsi sa double mission. C’est donc une pédagogie qui s’inscrit dans la tradition socratique.

Maria Montessori avait cette intuition quand elle invite les enseignants à être des « créateurs d’ambiance ». Une ambiance qui met en confiance et ouvre la créativité des enfants avec du matériel pour qu’ils se fassent progressivement leur propre représentation de la connaissance avec l’apport des enseignants. Ses écoles répondues dans le monde entier poursuivent avec succès cette approche.

Carl Rogers est allé plus loin en proposant une Approche Centrée sur la Personne (ACP), une attitude d’empathie et de confiance pour le développement des personnes. La démarche éducative ou Activation du Développement Vocationnel Personnel (ADVP) développée dans les universités canadiennes dans son sillage propose les quatre étapes d’exploration, cristallisation, spécification et réalisation qui peuvent aussi être utilisées en pédagogie blanche.

Le formateur est donc à la fois un coach, un révélateur, un enseignant, qui apporte empathie, méthode et contenu et processus. Il est centré sur son identité pour pouvoir exercer cette fonction délicate.

Mouvement des apprenants ou processus d’apprentissage

Les apprenants sont en mouvement à la fois individuellement et collectivement. La matrice de Nonaka peut se mettre en place avec ce mouvement de l’explicite vers l’implicite. L’intelligence est à la fois collective et individuelle. Les méthodes projet sont applicables avec des temps de relecture et d’expression de ce qui a été développé comme concept et représentation : le « compagnonnage reflexif » proposé par Jacqueline Dackens.

Enfin l’évaluation doit rester formative pour laisser la place au droit à l’erreur et à la responsabilisation doit le processus d’apprentissage.

Une réponse aux enjeux actuels de formation

L’enjeu de la formation devient la construction intérieure des savoirs et de l’identité. La transmission de concepts, outils et théorie peut se faire par Internet et les MOOC  libérant du temps et de l’énergie pour répondre à cet enjeu exigeant.

La pédagogie blanche s’inscrit pleinement dans l’évolution des formations actuelles. Elle regroupe les apports majeurs des meilleures écoles et courants humanistes du XXième siècle. C’est une belle réponse pour nos enfants et nos jeunes.

Décider en liberté

D’après Béatrice Bossart dans les Xavières

Dans ma culture, le champ des possibles s’est ouvert considérablement : accès aux études, aux voyages par exemple. Finis les parcours professionnels « prêt à porter ». La forme des engagements en société ou familiaux aussi est désormais laissée au choix de chacun. Par contre, ce qui ne rentre pas dans la norme sociale ambiante semble implicitement barré. Il s’agit donc alors d’apprendre à décider, véritablement en liberté, et pas de manière déterminée par la mode environnante ou subie au gré des événements ou des ressentis du moment.

 

Dans le tumulte, discerner la voie intérieure

 

Au fait, au nom de quoi décider, qu’est ce qui est recherché, qu’est ce qui est en jeu ? Chacun peut répondre avec son système de valeurs. Ma réponse est chrétienne : l’enjeu est de devenir plus pleinement ce que l’on est, pour la joie de Dieu. Cela va de pair avec une meilleure connaissance de soi. Non comme un absolu, un en soi, mais en vue de repérer ce qui m’habite au plus profond, ce qui est vivant en ce lieu intérieur. Dans mes décisions, comment être fidèle à moi-même ? La connaissance de soi nous vient en partie par les autres et les outils de développement personnel. La connaissance intérieure dont il est question ici se trouve dans une relation vivante avec Dieu pour moi. La découverte, l’acceptation, l’accueil de ce que je suis sont ici de nature spirituelle.

Le « davantage » et la « vision »

Dans le panel des possibles, au nom de cette fidélité profonde, il y en a que je peux éliminer, des compromissions, des attitudes que je rejette. Tout est permis, mais tout n’est pas constructif. Qu’est ce que je ne veux pas/plus pour ma vie ? Et entre plusieurs options bonnes, où me conduit l’aiguille du « davantage » ? Qu’est ce qui m’amènera à plus de vie, en moi, autour de moi ? Qu’est ce qui humanisera davantage ce que je fais, sera source de plus grandes croissances ou fraternités ? Au fil de ces tris, qui balisent ainsi le chemin, se forge une vision pour ma vie, mon projet.

Conseils et recul

Prendre conseil fait partie du discernement. Et puis, l’équilibre de vie et l’affectif sont primordiaux, absolument nécessaires pour limiter les moments où « on ne voit plus clair », et préserver la capacité décisionnelle et le recul. Si décider et tenir dans sa décision ne signifie pas facilité, mais demande renoncements, patience et endurance, la liberté est à ce prix, et la vie promise en abondance en est la récompense.